Le Marcheur Divin
Chapitre débuté par Flex Fofana
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Flex Fofana


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Un trio d'aventuriers sans peur, bien décidés à percer les mystères de ce monde brûlé et quelques équations liées à la création de l'univers, pourquoi pas, au passage.Parcourant la dune, aidant ici et là le voyageur apeuré, ce régiment filait sans peur dans la tempête de sable comme dans les torrents de lave, les bayous toxiques et autres biomes fantasques de ce nouvel eden.
À leur tête le Gardien du Phare en personne, héraut intergalactique, éminence éclairée et Grand Ambassadeur des peuplades d'au-delà du Centaure et de Mitrillon. L'accompagnent le robot-héraut, un poisson dans l'eau, une machinerie complexe la fine fleur de l'IA du Technocentre ainsi que l'émanation divine de la Force brute, 200 kilos de sauvagerie primale, le fléau en personne, le Troll. Un trio, donc, qui forme le régiment cosmique.
Ils croisent sur leur route nombre de caravanes et d'autres petits groupes commandos, jamais tellement hostiles, surtout des survivants assez beaux mais aux habits déchirés un peu sales mais quand même séduisants très revêches avec des blessures enfouies mais tout de même à la recherche de l'amour. Des gentils. Les terres calcinées étaient parsemées de petits groupes de samaritains. Ce qui était louche, du point de vue de l'équilibre cosmique, n'est-ce pas ?
Ce matin-là Fofana était tout à ses rêveries : si l'on ne parvient à identifier le mal chez les autres, est-ce bien que l'on est soi-même le mal ? Le Régiment Cosmique ce serait donc les méchants ? Ces trois-là n'était que main tendue et amour, mais leur terrible secret persistait : ils avaient le pouvoir de tuer à distance, de traverser les portes de l'espace, peut être du temps. Ils ne devraient jamais en parler, cet épisode était encore douloureux. Même s'il ressemblait désormais férocement à une facétie onirique.
Il y avait quelque chose.
Pause. L'aéroport était en vue, là bas, septième dune à gauche.
Tour d'horizon, protocole sécurité, préservation du matériel : corps étranger au sud.
Au sud on a de l'eau. Tellement qu'on ne voit pas tellement l'autre rive. Une sorte d'océan, donc. Et là, sur la ligne qui barre horizontalement la vue et qui marque la séparation entre mer et ciel, une silhouette barre le parallélisme.
DIEU. En personne, sans doute.
LE MARCHEUR DIVIN.
Une apparition psychédélique, encore une preuve de leur connexion aux énergies astrales.
Le mec putain de marche sur l'eau.
Ils s'asséyerent. Ils l'observèrent longtemps...


