Nicholas

50 ans - origine : le fond d'une bouteille

“

La vie, c'est comme une putain de boîte de chocolats. T'as jamais la garantie de tomber sur le caramel doux, parfois t'as juste droit à la merde amère. Mais au final, c'est toi qui choisis si tu te tapes la gueule à manger tout le paquet ou si tu balances la boîte à la gueule du premier venu.

"Putain de bordel de chierie à queue... à peine cinq petites années de gueule de bois, de défonce et quand j'me réveille....j'suis au milieu d'une putain de montagne avec la cheville en vrac....c'est quoi ce bordel?" Tel furent les premiers mots de Nick quand il se réveilla après la fin du monde. Avant tout ça, Nick picolait comme un trou ou se défonçait à mort. C'était son seul moyen de supporter ce monde de merde et tout ce qu'il y faisait pour survivre. Ouais, c'était une excuse parfaite pour planquer son cynisme habituel derrière une bonne cuite ou un bon trip. À ces moments-là, c'était pas vraiment lui, c'était juste un mec défoncé ou bourré jusqu'à l'os. Et ouais, cette merde alimentait le feu, chaque verre, chaque taffe.

Mais putain, le crash est venu, le bordel attendu, et Nick pensait que ça allait changer sa vie. Il aurait pu repartir de zéro, laisser tous les fantômes derrière lui, mais... Bordel, rien n'a bougé d'un poil. Il aurait pu saisir cette putain de chance de changer de vie, mais ses démons étaient accrochés à lui plus que des sangsues. Parce que Nick, au fond, il veut pas vraiment changer. Il préfère rester dans son monde de merde, s'accrocher à ses vieux démons comme si c'étaient ses meilleurs potes. Alors ouais, malgré les promesses d'un nouveau départ, Nick reste coincé dans sa putain de spirale infernale, comme un rat dans une cage, condamné à se noyer dans son propre bordel. Maintenant il traînait ses guêtres pour le compte d'un certain Mercy. Non pas parce qu'il croyait au bien-fondé des convictions du mec, mais qui sait, peut-être que ça pourrait racheter quelques-unes de ses propres conneries. Ouais, il avait beau être un enfoiré fini, Nick avait quand même une conscience, même si elle était un peu cabossée. Et puis, bosser pour Mercy, ça avait ses avantages, même si c'était pas pour les bonnes raisons. Peut-être que c'était juste une manière de s'accrocher à une once de rédemption dans ce foutu monde de merde. Ou peut-être que c'était juste une excuse pour continuer à se foutre dans le pétrin. Qui sait ? Dans le monde chaotique où Nick évoluait, les motivations étaient aussi floues que les souvenirs d'une cuite monumentale.

Le livre de Nicholas

Aucun chapitre ne parle de Nicholas