They're only human

Chapitre débuté par Yola

Chapitre concerne : Aven, Neverwhere, Yola,

[ Ambiance Sonore ]
 

Yola, adossé au mur, les yeux plissés pour détailler sa main, tandis que le pouce de sa senestre tapotait le métal du tuyau qui lui servait pour l'heure de canne. L'odeur des lieux était insoutenable, chaque inspiration était un supplice. Il pouvait presque sentir le goût du miasme infâme que l'humanité avait envoyé ici-bas. Le bruit de pas qui résonnait contre les murs gravés de moultes mots doux ou de dessins explicites, ainsi que les rats qui tentaient de fuir la source du bruit, renforçait la poigne de l'homme sur son tube de métal. Se redressant, il tapota l'épaule de William, indiquant d'un signe de tête la direction où deux silhouettes commençaient à se dessiner. La faible lumière clignotante donnait à la scène une allure de Western. Écartant légèrement les jambes, remuant les épaules et relevant un peu la tête, le voilà prêt à devenir le batteur de leur équipe de baseball.

" Aven...? "

L'écho déformé de sa voix fusionna avec celui des pas des deux ombres mouvantes, la mine sévère Yola attendait une réponse.

Depuis combien de temps marchaient-ils dans les égoux ? Joe etait sympa hein, mais il voulais surtout retrouver ses collègue. Un contact bref a la radio lui avait confirmé leur présence "plus loin en suivant les rails". Bon bah la il suivait les rails. Ils avaient esquivé quelques silhouettes dans le noir, pour évité les conflit et se ralentir. L'air pesant et la "Coupure" lui rendaient la marche difficile. Il allait demander une pause quand au loin il apercu deux forme sombre dans le tunnel deja pas tres clair. Il fouilla le sol a la recherche de quelques chose qu'il pouvait ramasser pour se defendre. Une paire de cisaille rouillé fit l'affaire.
Il fit quelques pas, pret a apostrophé ceux qui bloquaient le passage quand une voix le coupa. un voix qu'il connaissait, celle qu'il attendait.

"
Yola ?
A l'entente de son prénom, la tension diminua d'un cran, soupirant allégrement, il fit redescendre dans un mouvement d'épaule la barre de fer pour qu'elle retrouve l'utilité qu'il lui avait attribuer en premier lieu, et d'un raclement de gorge il  brisa  le silence :

" Ouais, Ouais, ramène toi. "

La décharge d'adrénaline s'estompait peu à peu, l'asséchement de leurs sources respectives n'était pas à prendre à la lègere tot ou tard, les contres-coups allait apparaitre, les effets seraient probablement différent pour les trois hommes.
L'une de ses jambes s'amusait visiblement à remuer de bas en haut frénétiquement une manic qu'il n'avait plus eu depuis longtemps, alors qu'il attendait qu'arrive son second partenaire d'infortunes et l'hommes qui le suivait, il élèva largement la voix à fin d'être entendu par les trois hommes :


" J'ai peu être une solution.... Il faudrait voir avec les survivants restants...  "

Il n'eu pas le temps de finir sa phrase que...

 
Ce texte vaut 2 bières !
Assis en tailleur depuis plus de deux heures, William s’était relevé si vite qu’il  en avait oublié que le plafond n’était pas toujours de hauteur égale et se cogna la tête à un tuyau d’évacuation rouiller.
Se prenant la tête des deux mains, il poussa un juron. Il se redressa tout de même, une larme à l’oeil, tournant la tête vers l’endroit où son attention s’était portée sans interruption pendant tout ce temps. Une suite de calculs, qui d’un oeil extérieur devait sembler d’une complexité affligeante,  agrémenter de symbole plus ou moins ésotérique ou ayant un sens mathématique peu flagrant  avait était tracé sur le mur à l’aide d’un bout de bois brulé que William avait lâché en se cognant. Il se baissa pour le ramasser, se frottant toujours le sommet du crâne.
Il s'empressa d'ajouter une virgule à quelques endroits qu’il lui semblait pertinent et inscrivit un symbole d’infini qu’il s’empressa de barré avant de se tourner avec un sourire vers Yola et s’exclama :


« J’ai complètement revu la seconde partie, et en n’oubliant pas de prendre en compte la rémanence et quelques variables problématiques, j’ai réussi ! Mon calcul est correct et ça devrait donc marcher sans soucis. »

Jetant son crayon de fortune par-dessus son épaule, William s’étira affichant toujours un sourire radieux.
Mais bientôt l’excitation laissa sa place à une légère inquiétude sur le visage cerné du jeune homme.
Il marmona, plus a son intention qu'à celle de son camarade :


« Il ne reste plus qu’à le trouver. Et ça risque de ne pas être une mince affaire. »

Sortant de ses pensées et prenant soudainement conscience de la présence des nouveaux arrivants, il sursauta et mit une main sur son coeur leurs parlant d’une voix faible et d’un ton suppliant :

« J’ai failli avoir une attaque, annoncez-vous la prochaine fois s’il vous plaît.  »