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Si vous êtes un habitant de la Kabane et que vous assistez à la scène, vous trouverez peut-être cette séquence un peu trop cinématographique. Cela fait quelques jours maintenant que l'énigmatique "Monsieur Falred" se promène dans la communauté. Peut-être vous a-t-il déjà salué. Peut-être même a-t-il échangé quelques mots énigmatiques avec vous. Le voilà alors, émergeant du brouillard, marchant de sa démarche calme et naturelle, comme s'il possédait ces terres, les votres, et même celle du voisin. Le temps dégueulasse et la pluie acide n'y change rien. Tenue impeccable, aucun trou dans son velours malgré quelques volutes de fumée au contact de la pluie, rien n'est froissée, si ce n'est les quelques cheveux en bataille du bonhomme. Et cette montre, tournée dans votre sens, comme pour vous laissez plein de question en suspends, avec son "1" énigmatique. Vous le voyez alors porter une radio à ses lèvres, il affiche un sourire radieux, qui en serait presque malsain. D'un voix plus éraillée que d'habitude, pour ceux qui ont eu l'occasion de l'entendre, il se met à vous parler. A vous qui le voyez, et vous autres, qui l'entendez, où que vous soyez sur ces terres embuées.
- Haaa le timing. J'ai toujours eu un problème avec notre déesse du Temps. Je pensais qu'elle m'en aurai accordé un peu plus mais... Qu'à cela ne tienne, je suis bon joueur. Héhéhé. C'est encore mon ami le Destin qui me joue toujours un tour bien palamqué. Bien, chers habitants de la Kabane. Chers habitants du Centre. Chers habitants de Trinidad. Chers habitants du Mont Carmel. Chers habitants de la S-Mart. Chers habitants des autres trous paumés que je n'ai pas pris la peine de citer... Ce monde se meurt. Le Chaos reprends ses droits. Et je ne suis que son humble messager. Tout comme ce brouillard. Tout comme cette pluie. Tout comme vos réserves qui s'essouflent. Tout comme vos armes qui se brisent.
Monsieur Falred marque une pause, percutante. Vous entendez une respiration. Puis il reprends.
- Les sans visages se multiplient. Vous pouvez bien les abbatre que rien n'y changera, oui, je m'adresse particulièrement à vous, amis chaotiques de Trinidad. Mais pourtant, cela concerne tout le monde. Le désespoir et la mort vous guette et chaque jour qui passe peut vous transformer comme l'un d'entre eux, ses êtres creux qui ont tout perdu ou tout copié. Jaman Soan, pour l'exemple, que l'on croyait intouchable, moi le premier, je comptais beaucoup sur elle, vient de sombrer. Cependant, il vous reste une alternative. Folle, insencée, celle de vous battre, celle de vivre chaque instant comme le dernier. Cessez de vous terrer chacun dans vos coins respectifs. Laissant l'ennui briser votre vie. Vous ne sortez plus que pour piller des caisses sans intérêt. Ou alors, pour chasser des gens déjà morts, comme si cela pouvez vous donner un sentiment de puissance dans le creux si profond de vos petites âmes minables. Vous fomentez des petites attaques pour abattre des femmes enceinte ou des chasseurs renommés, juste pour piquer le brin de pouvoir qu'ils ont, soit par la tenue de leur communauté ou la puissance de leurs armes. Mais vous êtes si lâches, si petits. Le Chaos en demande plus. Alors il vous arrose ! Il vous maudit ! IL VOUS POUSSE A BOUT !
Ces derniers mots résonne dans vos appareils. Vous entendez l'écho rebondir dans les radios des gens prochent de vous. Comme si elles étaient toute possédées. L'homme reprends alors :
- Je sais que parmi vous, réside des agents du Chaos. Je les reconnais. Je ne suis pas l'un d'entre vous. Je ne suis que le héraut de mon maitre. Mais il vous appelle. N'attendez pas. Le moment est propice. Il est temps d'en finir avec ce monde d'ennui. Il est temps d'en finir avec ces conflits dormant et ces petites escarmouches sans intérêt. Levez-vous. PASSEZ LA SECONDE ! Vos armes sont brisées ? Et alors, ne vous reste-t-il pas des poings ? Ne sont-ils pas là vos atouts les plus fiables ? Nord, sud, centre... Agissez. Vivez. Ou mourrez. Dans l'ennui le plus parfait. Le plus totale. Ce choix est simple. rejoignez le Chaos, amusez vous pour les derniers instants de ce monde. Ou disparaissez dans l'Oubli. A tout jamais.
Pour vous, habitants de la Kabane, le spectacle se poursuit, alors que l'homme marche avec assurance sous une pluie de plus en plus battante et agressive. Falred vous parait intouchable, ou alors est-il juste dément et son costume n'est qu'une imitation de velours qui cache autre chose. Derrière lui, dans le brouillard, d'autres silhouettes le suivent. Ou alors est-ce que c'est la fatigue et la peur qui vous joue des tours ?
« Le sable coule toujours… mais le sablier a changé de main. » — F.

Hey !
Euh... c'est un message pas très rassurant pour un homme qui vient de se réveiller dans ce désert, sans savoir comment il a atterri ici...
Au cas où, cet "homme", c'est moi.
Où est-ce que j'ai atterri, putin !

Un grésillement nerveux traverse les radios. Une voix féminine, chantante, presque enfantine, s’élève. Trop claire. Trop joyeuse pour être normale. C’est Valentina.
"Mesdames et Messieurs, bienvenue à Eurodisney !"
Un rire éclate dans la radio, cristallin et un poil hystérique.
"Le ciel vous tombe sur la tête, vos voisins deviennent des ombres, vos chefs s’effondrent un par un… et y’a même un type qui vous promet la fin du monde avec une voix de croque-mort."
"J’vous le dis : c’est pas un mauvais rêve, c’est une parade ! Une sacrée parade."
Elle bat des mains, quelque part dans le vide.
"Tous les clowns sont là ! Les bons, les méchants, les monstres et les jolis pantins. On a même le Monsieur Loyal du Chaos ! "
"Wahou ! J’en ai des frissons sous les bretelles. j'vous dirai pas lesquelles haha."
Un silence. Puis sa voix change, imperceptiblement. Toujours haute, mais plus lente. Plus pesante.
"Tu sais, Bonhomme… j’aime bien ton numéro. Vraiment. La pluie, la fumée, les phrases qui claquent... Très dramatique. Très bien joué. Mais faut pas trop tirer sur la corde. À force, elle finit par casser. Et moi, quand ça casse… j’attrape ce qui traîne."
Elle souffle doucement dans le micro, comme pour brouiller la ligne.
"Alors... qu’est-ce que tu proposes ? Qu’on danse tous dans la boue, qu’on cogne sur nos murs jusqu’à les faire tomber ? D’accord. J’ai jamais dit non à une fête."
"T’as réveillé quelque chose. Chez eux, chez moi. Et crois-moi… j’écoute. Très attentivement. Parce que même les clowns ont des crocs. Et j’ai pas prévu de mourir dans l’ennui. Pas cette semaine."
La voix de Valentina revient dans la radio, après un petit grésillement. Elle n’a pas raccroché. Elle n’a juste… changé de ton. Doucement railleuse, un peu trop amusée.
"Dis donc, Titouan… Sois mignon, donne mon 06 et mon p'tit nom à Monsieur le Héraut apocalyptique."
Un dernier rire. Court. Tranchant. Puis la radio s’éteint.

Oh ! Une fête ?!
Ça sonne deja mieux que la fin du monde, hm ?
Je sais qu'on s'connait pas, mais je veux bien donner un coup d'main pour organiser.
J'veux dire... Tout serait mieux que de rester seul au milieu de nul part. Hm ?

Si vous vous reconnaissez en "agent du chaos", clown ou moins clown, vous sentez poindre l'excitation. Le moment déclencheur d'une période qui annonce du jeu. Un jeu sans doute un peu macabre, mais dont les règles ne sont jamais dictées. Si vous ne vous reconnaissez pas en "agent du chaos", et si ce n'est pas la peur qui vous mitraille, alors vous sentez un malaise. Qui s'intensifie au rythme de la pluie acide battante qui résonne dans les rues sales et désertes de vos communautés. Il n'y a pas de coup de tonnerre et pourtant, quand le crachat de l'homme pourpre résonne dans vos radios, vous sursautez sans doute.
- À la bonne heure ! Le Chaos accueille tout le monde avec égalité. Il ne fait aucune distinction de genre, de race, d'âge, il ne se soucie guère que vous n'ayez qu'une jambe, qu'un œil, que vous êtes une table, un arbre ou un animal. Embrasser le chaos et vous vivrez vos meilleures heures. Écoutez les murmures, écoutez les sots parler et se poser des questions. Écoutez comme ils sont perdus. Vous avez en vous une lumière qui peut les guider, qui peut les emmener dans une vie où l'ennui et la paresse n'existe plus. Votre nouveau dieu n'ATTENDS QUE CA !
Pour vous, qui pouvez le voir marcher sous la pluie dans les rues de la Kabane, Falred affiche une nouvelle excitation. Ses mouvement sont davantage électriques, plus rapides. Plus curieux, quelques instant plus tard, Falred s'arrête et attends quelques instant. Il se retourne. Sort du brouillard un gamin à la crête verte, il tend un papier. La pluie les évite curieusement. Falred se fend d'un grand sourire. Pour les plus observateurs d'entre vous, vous remarquez alors un nouveau chiffre sur sa montre. Le chiffre 3.
« Le sable coule toujours… mais le sablier a changé de main. » — F.

Lars Rasmussen entendait dans sa radio les derniers échanges sur l'onde de l'ile tout en terminant d'organiser la reprise en main de la survie du camp Trinidad... à se demander quel genre de survivant était ce prophète à annoncer cela après le déluge. Si encore il avait annoncé tout cela avant la première goutte acide. Vu que le Danois arrive à la fin de ses taches il prend la peine de glisser quelques mots, des mots accompagnés d'une bonne sèche et d'un verre alcoolisé.
" - Monsieur...
Lars Rasmussen sur l'onde, co-gérant du camp Trinidad.
Le monde, celui d'avant, a deja connu d'innombrables déluges et catastrophes divers dont le dernier, destructeur. Très déstructeur. Ce ne sont pas deux semaines de pluie acides qui vont nous pousser à épouser le Chaos, à faire tout et n'importe quoi. Nous allons continuer à rester organiser, à chasser les sans-visages et autres surivants louches puisque c'est de la sorte que nous gardons la tête froide. Nos us et coutumes dirons nous. Pas une raison de se mettre à adorer un dieu sortit de quelques paroles et subitement nous mettre à agresser les autres avec nos poings.
On peut rater sa vie comme sa survie mais pas sa mort.
Là on peut se rejoindre.
Nous sommes une centaine ici à Trinidad, cinq pourcents de baveux, un tiers en continuel mouvement si ce n'est la moitié.
On survit, on s'organise, on aide comme on pacifie et ça va continuer même avec des déluges, avec nos moyens.
Je n'ai pas totalement saisi vos attentes... pouvez vous êtes plus précis ?
D'après vous on devrait laisser les sans-visages dépouiller les vestiges et les survivants louches dicter leur volonté sur notre terrain de survie ?
Quitter un cadre organisé pour faire tout et n'importe quoi afin d'épouser le Chaos ?
Si vous êtes autant désespéré, ça n'est pas notre cas. "

Vous le sentez. Vous n'avez que peu d'option quand à votre sentiment face aux paroles de monsieur Falred. Soit vous le considérez comme le meilleur ami que vous n'avez encore jamais rencontré, soit comme le pire fêlé fouteur de merde et irresponsable que vous n'avez jamais entendu sur les ondes. Dans les deux cas, de la frustration. Latente, lanscinante, incontrôlable pour peu que votre esprit soit suffisament faible. Suite à la réponse de Lars, un long silence. Aussi pesant qu'un porc en fin de vie, prêt à se faire embrocher pour être dégustrer quelques heures plus tard, autour d'un bon feu. Tout le monde l'attends avec beaucoup trop d'impatience, vous aussi, c'est certain. Puis, vient le souffle d'un rire. Un rire simple. Franc. A peine fou, mais pas trop.
- Hahahaha, mes chers agents du Chaos, je crois que nous avons ferré notre premier gros poisson ! Votre héraut va lui répondre, oui oui, patience. Mais je dois d'abord soupeser la prise. Hum......
Cette interjection éraillée est beaucoup trop longue. Certainement moqueuse. Elle pourrait vous irritez si vous y êtes susceptible, mais vous valez bien mieux que ça, n'est-ce pas ? Pourtant, il poursuit.
- Je suis si déçu par son poids. Une pesée pourtant interessante, de plus de cents âmes ! C'est qu'on nous annonce des gros chiffres pompeux, sacré paire de couilles en toc posées sur la table. Même si l'on ignore les baveux. Hum....
De nouveau, c'est beaucoup trop long. Sa voix résonne et se mélange au crachat de votre radio. Pour peu qu'elle soit en mauvais état, ça vous fait mal aux tympans.
- Non vraiment, encore beaucoup trop d'arrogance et de lâcheté. Ca lui retire au moins les trois quarts de son potentiel. Je ne sais pas. C'est tout ce que vaut la pêche à Trinidad ? Il me parle "d'us et coutume" alors que ses gars et ses filles s'amusent, tuent et violent les corps de gens qui ne représentent aucun véritable danger et qui sont déjà morts. Je ne sais pas. Hum....
Ce n'est pas encore routinier pour vous, même si vous l'avez vu venir grâce à votre écoute active.
- Mes chers agents, je vous assure, je crois qu'il y a méprise. Le Chaos ne joue pas avec les morts. C'est la parade de l'Ennui. Celui dont je vous ai déjà parlé, celui qui peut vous tuer, à petit feu. Tout au plus, c'est aussi la parade de cette chieuse de Temps. Mais le Chaos, non. Le Chaos ils s'attaquent à de vrais adversaires. Le Chaos n'est pas lâche. Il embrasse les vivants. Il les viole ou les tue aussi parfois, mais nous ne lui en tiendront pas rigueur pour cette fois. C'est le risque ! Nous le savons. Non écoutez mes chers agents, je ne vais pas lui répondre tout de suite. J'ai encore des gens sûres à rencontrer. Des gens comme vous. Des gens qui veulent vivre et ne pas se terrer. Qui se fiche du droit du sol, car le Chaos ne regarde pas d'où vous venez et quelles sont vos frontières. C'est ça qui conduit à la destruction. Quand on commence à se battre pour des lignes invisibles, c'est qu'on a plus vraiment l'esprit à vivre avec les gens qui sont vraiment devant nous. C'est qu'on appel à l'Ennui, à une unité triste, sans commune mesure avec le bouillonnant Chaos. Non... Je vous assure, je dois réfléchir. Sauf si vous arrivez à me convaincre, amis du Chaos. Dois-je m'adresser au gros poisson ou le relâcher dans son petit bocal de merde ? Oh, non pas que sa merde soit ininterressante, on parle bien d'un terreau fertile. Mais... Hummmmm...
Vos tympans pourraient éclatés s'il poursuit ce son horrible. Mais heureusement pour vous, le sévice touche à sa fin.
- Non. Je repasserai plus tard. Je vais réfléchir un peu. L'Ennui, c'est un truc contagieux. A force de buter des sans visages, voilà ce que ça donne. Je vais réfléchir...
Si d'aventure, vous êtes à la Kabane, vous pouvez apercevoir l'homme violet fait de velours. Courtois, nonchalant, s'adressant à quelques âmes qui viennent à sa rencontre. Encore en petit nombre. La pluie, moins acide à présent, ne le touche toujours pas. En tout cas, vous vous faites à l'idée que l'illusion est parfaite. Vous jureriez qu'il est suivi par une ombre, qui a sa vie propre et qui par instant, pétille de couleurs. Mais elle est trop furtive pour être saisie. Quand à sa montre... Vous auriez juré y avoir vu un chiffre différent tout à l'heure... Il n'y a pas toujours pas d'aiguille, pas de cadran. Juste ce chiffre.
A la radio, vous n'entendez plus que le silence. Que vous acceuillez comme une bénédiction. Sauf si votre égo vous ne le permet pas. Alors dans ce cas, ce silence est encore bien plus bruyant que n'importe quel discours. Et il ne s'arrête pas. il vous assourdit. Vous pourriez le briser, juste comme ça. Ca vous soulagerez, très certainement. Laissez vous faire. Vous en mourrez d'envie.
« Le sable coule toujours… mais le sablier a changé de main. » — F.

Sans prévenir, les ondes vibrent de nouveau de la voix éraillée de monsieur Falred. Vous ne connaissez pas son nom si vous ne l'avez jamais rencontré. Pourtant, vous savez que vous n'y êtes pas indifférent. Peut-être même que vous l'attendiez ? Ou au pire, vous le redoutiez.
- Tic-tac, ma montre n'a pas d'aiguille, cependant elle avance toujours vers l'absolue ! Vous êtes nombreux à venir me trouver. Et tout aussi nombreux à ne pas être déçu. Mais, je sais que nous pouvons faire mieux. Je suis sûre qu'il y a de quoi réveiller quelques sans-visage. Allez les morts, réveillez-vous. Résistez, prouvez que vous existez !
Si vous avez déjà vu monsieur Falred, vous savez que la mention de sa montre n’est pas anodine. Cette montre tournait “dans le mauvais sens”, ou peut-être est-ce le bon ? Vous la regardez, mais parfois, n’avez-vous pas la sensation que c’est elle qui vous regarde ?
- La pluie s’est adoucie. Je dois reconnaitre mon emballement. Mais le monde change toujours. Il n’est pas de fin qui n’a pas de commencement. Parfois, l’histoire est longue. D’autres fois, elle l’est moins. Je sens comme un vent du nord qui me parcourt l’échine et qui descend sur le sud. Le Chaos n’est pas l’ennemi de la Vie, bien au contraire, ils ne peuvent rien faire l’un sans l’autre, me suivez-vous ? Je vous laisse, fidèles alliés. Votre héraut doit encore réfléchir, c’est entendu.
Vous le savez bien. Falred évite le sujet. Il tourne autour du pot. Vous n’avez plus envie de l’entendre, ou au contraire, vous ne voulez entendre que ça. Mais il ne l’évoque pas. Comme un non-dit insupportable. Comme si le silence ne s’était jamais tu.
« Le sable coule toujours… mais le sablier a changé de main. » — F.

Un Gitan, bourré comme un coin, passe par là.il est connu ce con.
Heeey l'gars Falred, on c'étons j'd'a croisé ses morts....j'avons une car'vane s'tu veu on peu s'la coller à la pillave ou al garre'ba....hooo t'es chaudard toi mes morts. Heey m'bas les couilles moé j'comprend po tout c'tu racontonterai...mais vazy, baise tes morts, j'te jouons ta montre al castagne ! on s'la colle d'vant l'campement...mes morts de mooooooorts, al croix d'Chac'vaux d'ses grands morts j'ta montons en l'air, Balek les autres. Vazy, viendons t-y ! la castagne mon pélo ! ".
Que vas t-il se passer? Bonne questionnation.
Heeeyyyy T'aime les chiants?

- Tic tac, tic tac, les rats quittent le navire. La caste des sans-visage s'agrandit. Mais elle n'est pas seule. Non. Je fais aussi mon office. Ne tardez pas à agir. Hahaha.
De nouveau, vous l'espériez tellement, la voix de monsieur Falred crache de nouveau dans la radio. Alors qu'il neige là-bas dehors, que le froid saisi vos os, ce qu'il compte vous parait tantôt loin, tantôt trop proches de vous. Mais vous n'en ratez pas une mienne, tant les informations divulguées sont précieuses. Et vous, les connaissez-vous, les informations précieuses ? Vous êtes si prudent, si malin, si puissant. Aucun calcul ne vous échappe. Vous avez sans doute assez d'égo pour penser que Falred est un simple pion sur votre échiquier. A moins qu'il s'agisse du fou. Le doute vous assaille, la peur vous étreint, et toutes ces sensations disparaissent alors. Falred parle. Il parle vraiment. La raillerie disparait et de sa voix claire, il s'adresse à vous et à lui.
- Monsieur Lars Rasmussen, il est temps que je cesse de jouer avec vous. J'imagine qu'avec votre égo démesuré, vous gagnerez facilement à ce petit jeu là. Je suis même prêt à consentir à vous donner mon nom. Vous pouvez m'appeler Falred Veynar, de mon nom complet. Je reste, bien sûr, le Héraut du Chaos. Mais ne vous méprenez pas, celui que je sers n'est moins un dieu qu'une puissante entité qui habite le cœur de tous les hommes. Vous parlez d'un passé détruit, ha, oui, le Chaos y a joué un rôle. C'est évident. Mais son véritable ennemi, celui qui veut l'asservir, c'est le Néant. C'est celui qui vous possède déjà. Vous conduisez à l'unité et au vide. Ou seuls des abrutis au cerveau atrophié vont tirer sur des corps vidés de leur âme, seule réponse possible pour eux, face à ce monde perdu et ingrat. Votre hypocrisie ferait rougir ce bon vieux Donald. Vous me parlez d'ordre et de sécurité, en opposition au Chaos, mais, pardonnez-moi cette franchise abrupte, vous êtes un bel imbécile. Vous êtes celui qui conduit au Néant et rien d'autre. Vous auriez sans aucun doute, tôt fait de monter prendre le nord, profitez de sa faiblesse et venir me cueillir par la même occasion. Oh, comme cela, vous plairez !
Falred se fend d'un rire sonore, qui se moque de tout et surtout de vous, et de lui.
Mais, votre lâcheté vous en empêche. Car vous aussi, derrière les morts par centaine, vous avez encore un attachement ridicule à la vie. Belle hypocrisie. Voyez-vous, votre rôle EST celui d'un pion, tandis que je ne suis que le fou. Oui, vous y songiez, je vous le confirme. À moins qu'il s'agissait de quelqu'un d'autre ? Ha. Toujours est-il que vous êtes tiraillé en votre for intérieur. Vous avez envie de tous nous soumettre sous votre semelle. J'imagine quelques traumas passés qui vous obligent à compenser un manque cruel de confiance en soi. Sans doute la raison pour laquelle vous ne vous attaquez qu'aux morts.
À mesure que les mots de Falred sortent, vous les sentez de plus en plus froids et cruels, à la hauteur de leur irresponsabilité.
- Votre petit tas de merde, que vous appelez vos terres, se rapprochent peu à peu de la fin. La bipolarité de cet univers a atteint son apogée et commence lentement, mais surement, sa chute. Vous voyez Lars, vous êtes en train de gagner une guerre absurde, sans saveur, sans honneur, à l'image de votre petitesse. À vous et vos codirigeant. Car il est facile de blâmer seulement votre tronche quand on sait que vous êtes plusieurs à vous terrer comme des pleutres dans le Sud. Et une fois la victoire assise, il n'y aura plus rien. Car chaque cycle possède une fin, et nous arrivons au bout de celui-ci. Vous pensiez asservir, mais demain, oui, demain, plus personne ne vous répondra. Les sans visages seront partout et le Néant aura gagné. Et vous vous retrouvez comme un con. Un abruti totalitaire qui s'est coupé de tout pour asseoir sa suprématie sur un grand vide et qui ne parle plus qu'à ses pairs. Aussi chiants et limités que vous. À défaut d'avoir contenté le Chaos en le suivant, vous l'amuserez. Il y a d'autres mondes à conquérir, d'autres lieux à détourner. Et nous vous oublieront vite, petit être méprisable. Mais dans ma grande mansuétude, je viens alors vous prévenir, une autre voix est possible. Une voix qui rabattrait les cartes. Au même rythme que les caisses lancées par mon maitre tombent des cieux. Mais plus le temps passe, plus je doute que vous soyez capable de quoi que ce soit. Pourtant, même le Chaos, qui je le rappelle, accueille tout le monde, à une petite place pour vous dans le jeu de la guerre. Si seulement vous étiez capable de réflexion, vous comprendriez alors que votre intérêt est ailleurs. Je ne peux pas abattre encore toutes mes cartes, mais je vous observe, il vous observe. Nous vous observons. Et quand cela sera trop tard, ainsi, croyez-moi mon cher Lars, vous regretterez de ne pas avoir agi différemment. Depuis trop longtemps.
De nouveau, vous n'entendez plus que le silence. Vous qui attendiez et qui écoutez cette homme avec envie ou désespoir, vous sentez des larmes monter. Qu'elles soient de rage, de peur, de faiblesse, vous partagez tous en vous quelques choses d'effroyable. Un effroi grandissant et percutant, qui bouscule les codes et balaye le monde. Mais ne vous inquiétez pas, il ne s'agit de rien d'autre que du Chaos. Rien que le Chaos.
« Le sable coule toujours… mais le sablier a changé de main. » — F.

De courte durée cette fois. Mais pour s'éteindre plus rapidement encore…
- Mickey mon brave, je vous entends. Et je n'ai toujours pas de drogue à vous offrir. Cependant, oui, je vais bientôt vous retrouver. Pour une petite altercation, ou tout autre chose. Vous me plaisez, vous et vos morts. Parce que vous êtes bien vivants.
« Le sable coule toujours… mais le sablier a changé de main. » — F.

Mickey le Gitan ramasse une Grande Barre d'Acier....ça va faire mal....il n'a Peur de rien ce fouttu Gitan et il est Croyant en plus...très Catholique et alcolique. il dit a la radio :
"Bein vazy dons, j'va t'arrache ta cheutron, j'aimon bien la garre-ba m' gaillard !!! t'vas t'la prendre mon gars et ton K.O tu va l'voir ! "
Mickey est bourré, il a aussi prit de la poudre....il rajoute
"Vazy j'm'en balekouilles, tu f'sfaisons les chaudars? commençons por moi tete de morts...t'va voir ! j te montons en l'air a chaque jour ! vient l'intersextionnage j'sai pas quoi j'men bas les reins. j'te couche avec une droite, Race de mort se ta grand mère la putain s'ses mourrue ! ! ".
Le Gitan crache par terre et Jamais il ne laisserai La Kabane Tomber. il se met en position de Boxer et dit avec assurance : il est Droigtier.
" Viens Baltingue, j'va p'etre me faire niker mais avant j'te monte en l'air ! Hamboullah, j'ai tout les mis derrière moi j'vais te baiser tes mort et c'est moi qui vais péter le score";
Le Gitan envoi une énorme m'endale à l'étranger. L'encaisse t-il?
Heeeyyyy T'aime les chiants?