D'pour l's'lut d'l'ôme

Chapitre débuté par Laura

Chapitre concerne : Javier, Service Minimum, Laura,

Quelques jours (ou semaines ?) avaient passé depuis l'effroyable viol du vil Mickey. Laura et ses amis avaient perdu sa trace mais un sacré tintamare digne des annnées Metoo s'était fait entendre sur les ondes radios. Pour sûr ! Laura, voguait pour sa part dans les affres du PTDS ( post-traumatic stress disorder). Le mutisme catatonique avait laissé sa place à la colère. Une juste colère. Puis le tourment s'était à nouveau abattu sur la pauvre brune aux tresses pourtant si gentille de nature. Elle ne pouvait se résoudre à la haine et autres vengeances mesquines. Quand bien même il aurait été justifié que quelqu'un châtre le petit enfoiré. 

Ainsi, Laura se tourna vers Dieu (à défaut de pouvoir parler à son 'Pa qui fut si noble et dévot). Et l'intermédiaire se trouva être un brave pasteur du nom de Javier. Laura put alors lui confier le fardau de sa colère qui se muait petit à petit en haine farouche. Débarassée de cet encombrant poids, beaucoup trop lourd pour son coeur aspirant à la bonté, l'entraide et la tolérance.


Elle se mit à genoux, un soir et récita pieusement :


Notr' Père, qui es aux cieux,
qu'ton nom soit sanct'fié,
qu'ton règne vienne,
qu'ta v'lonté s' faite sur l'terre comme au ciel.
Donne-nous 'jourd’hui notre pain d'ce jour.
Pardonne-nous n's'offenses,
comme n'pard'nnons aussi à ceux qu'nous ont 'ffensés.
Et ne n' laisse pas entrer d'l'en tent'tion
mais dél'vre-nous d'Mal.
Amen.


Elle leva des yeux implorants vers le Ciel et se sentit alors en PAX avec l'Univers tout entier. Le brave pasteur ne lui avait-il pas assuré qu'il se chargerait de répandre le Juste Chatîment du Seigneur ? Tout cela ne la regardait plus. Laura chassa également une pensée qui se consumait à l'intérieur de ses entrailles. Et si le petit démon avait déposé en elle la graine du MAL ? Allait-elle tomber enceinte et enfanter un chacal ?

Mille bornes qu'ma fille t'va t'y penser à aut' chose maint'nant ! murmura la douce Laura se réprimendant elle-même

Ce qu'elle fit en allant retrouver Elise, Powa et les autres, serviable et agréable comme à son habitude.
 
Pendant ce temps là, Mickey lui ne se pose pas trop de questions existentielles. Ni mêmes spirituelles en fait.
Tout ce qui fait cogiter son cerveau d'ado c'est le cul de ses deux nouvelles poupées de compagnie. Il a dégoté le gros lot avec ces deux là. Les meufs sont tellement déchirées au plastique qu'il peut les peloter et les fourrer sans que ca vienne chouiner pour un hymen éclaté. Il a bien pigé que les deux soeurettes sont pas des homos sapiens de base. Y a un truc bizarre chee ces meufs, mais tout ce qui compte pour l'instant c'est qu'elles sont parfaitement fonctionnelles pour le jeu de la bête à deux dos.

Alors qu'il est en train d'explorer le fond des choses avec l'une des deux jumelles, il se rappelle de sa petite femme. Sa chère Laura. Oh il s'en contrefout bien de cette sainte-nitouche qui finira certainement par se faire prendre en gang-bang par tout les consanguins de Roussie, mais pour l'instant c'est un jeu sympa de la taquiner par ondes radios interposées. Que ce soit public ou privé. Entre deux coups de bite dans le con cybernétique, il règle sa radio sur la fréquence voulue et monte le volu
me.

LAURA!
MA... CHERIE!
J'PENSE FORT A TOI MA P'TITE FEMME!
'COUTE DONC CA COMM' J'PENSE... A TOI!


L'emetteur se retrouve au plus proche de l'acte, comme une caméra lors d'un gonzo familial.
Toute l'intimité humide d'un coït brutal en mono. Du porno en audio.
Le manège enchanté dure quelques trééééés loongues secondes, puis il reprend :


ELLE EST... PAS AUSS'... SERRÉE QU'TOI!
VA FALLOIR QU'...J'PRENNE LA... BACK DOOR! RHAA!
CA M'F'RAIT... PLAISIR QU'TU... T'TOUCHE LA D'SSUS MA LAURHAAAAaaAAAaAAAAaaaaa!
Putain j'suis v'nu!
Biz' ma chérie!
J'te rappelle trés vite.

 
Il se trouva qu'au moment où le dit Mickey s'évertuait une fois encore à se surpasser dans la goujaterie, la petite brune aux tresses s'était éloignée de sa radio. Gambadant candidement non loin du campement, elle poursuivait un... papillon. Lorsqu'il se posa sur un rocher, au milieu de ce paysage désertique, Laura s'agenouilla et le contempla en silence. Qu'il était beau.